12 juin 2022
Déjà prêtes, les laitues sont craquantes et croquantes. On les tâte, on les hume, on les savoure des yeux et du palais, à chaque repas ou presque : la Boston tendre, douce et grasse comme il se doit, et la frisée divinement légère. Naissent aussi d’autres verdures qui font d’excellentes salades : la roquette juste assez piquante et l’épinard légèrement sucré dont on profite pleinement en ce temps lumineux de l’année.
Toute cette verdure riche en nutriments est fraichement coupée au potager pour être aussitôt apprêtée en accompagnement ou met principal, selon l’envie du moment.
Le potagiste en chef (cuisinier amateur d’expérience) vous offre la Boston. Il suggère de la «travailler» avec une vinaigrette douce, à base de vinaigre de fruits ou d’huile de noix, ou d’huile d’olive. Qu’elle soit servie en «Verte au bleu», classique estival frais et savoureux, ou bien en soupe froide, ou encore avec des fraises, du poivre et un peu de crème, c’est la laitue la plus succulente! Défaite en feuilles, elle peut aussi servir de récipient à une autre salade : rémoulade, salade de riz ou de pâtes. Ça vous fait une jolie assiette. On aime y ajouter des violettes, myosotis ou capucines pour la gaieté et la bonne humeur.
Voici le bonheur de la récolte au quotidien qui commence, petit à petit, dans l’espace potager dont on peut profiter chez soi!
*La formule vient d’un trompe–oreilles célèbre : «Tes laitues naissent-elles, Estelle ? – Oui mes laitues naissent. – Si tes laitues naissent, mes laitues naîtront» (ce fût aussi un exercice de diction, à une époque). Essayez de le dire rapidement à voix haute à une personne de votre entourage!